
« L’optimisme (au sens où je le défends) est la théorie selon laquelle tous les échecs – et tous les maux – sont dus à une connaissance insuffisante. (…) Les problèmes sont inévitables, car nos connaissances seront toujours infiniment loin d’être parfaites. Certains problèmes sont difficiles, mais c’est une erreur de confondre problèmes difficiles et problèmes ayant peu de chance d’être résolus. Les problèmes ont des solutions, et chaque mal particulier est un problème qui peut être résolu. Une civilisation optimiste est ouverte et ne craint pas l’innovation ; elle est fondée sur des traditions de critique. Ses institutions s’améliorent sans cesse, et la plus importante connaissance qu’elles engrangent est de savoir comment détecter et éliminer les erreurs. »
David Deutsch, Le commencement de l’infini.
- Tous disruptifs, tous idiots ?
- Peut-on découpler croissance et réduction de l’empreinte écologique ?
- Bonheur et raison d’être (6) : Y a-t-il une tendance à la dématérialisation de l’économie ?
- Sens au travail, une question d’équilibre ? #1idées à tester
- Vive l’inhibition ! (2) Quel lien avec la question du sens de l’action collective (#raison d’être) ?